Sous le feu des critiques de certains directeurs d’école, le ministre de l’Éducation nationale a décidé d’alléger le protocole de dépistage des enfants. Une volonté de laisser le virus circuler, estime le collectif « Écoles et famille oubliées ».
Avec cette nouvelle disposition, on favorise clairement les contaminations: on est conscients que des enfants ont été positifs en classe, en contact avec d’autres, mais on ne fait pas tester les autres. »

À J+3, le nouveau protocole scolaire s'avère, sans surprise, inapplicable… Le décalage entre les milliers d'élèves en situation d'éviction et les quelques dizaines de classes fermées interroge sur la priorité qui devrait être donnée à la santé des enfants et des personnels. pic.twitter.com/j7AvZksWqK
— Patrick BLOCHE (@pbloche) January 6, 2022
Protocole usine à gaz
« On a beaucoup de témoignages de tests qui sont négatifs à J0 et qui deviennent positifs à J+2 ou J+4.De plus, il y avait déjà des défaillances, car pour les tests effectués à J+2 J+4, il fallait simplement faire une attestation sur l’honneur pour prouver qu’ils avaient été faits », abonde École et familles oubliées.
«La solution de facilité serait de fermer l'école, ce n'est pas ce que je propose. Les organisations syndicales sont du côté de l'école ouverte», Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale dans #LaMatinale pic.twitter.com/tjqI5l2B1m
— CNEWS (@CNEWS) January 7, 2022
Éviter une pénurie d’autotests?
« Lorsque les autotests sont disponibles, ils sont indispensables et lorsqu’il y a une pénurie, ils ne sont pas nécessaires », a taclé Christiane Taubira lors d’une visite dans une école élémentaire ce 7 janvier.