Nouvelle polémique autour de Léa Salamé : lors de son émission Vous avez la parole, un invité, annoncé d’abord comme un simple citoyen, a finalement dû été présenté comme le mari d’une maire LREM, son identité ayant été révélée sur les réseaux.
Voilà une nouvelle polémique dont Léa Salamé se serait sans doute bien passée. Après son interview jugée complaisante avec Carlos Ghosn, en fuite au Liban, c’est cette fois durant l’émission Vous avez la parole qu’elle co-anime avec Thomas Sotto sur France 2 qu’il y a eu comme un léger malaise. Alors que la thématique du soir était consacrée le 9 janvier à la réforme des retraites après une journée de mobilisation nationale très suivie, l’identité d’un invité, très critique à l’égard des grévistes, et présenté par les animateurs comme un simple citoyen, a dû être révélée. Et ce, grâce aux réseaux sociaux.
Et entre temps ⬇️⬇️#greve10janvierpic.twitter.com/ra6t703f2F— BalanceTonMedia (@BalanceTonMedia) January 10, 2020
Devant l’ampleur du buzz, Léa Salamé a donc été forcée de dévoiler l’identité complète de son invité. «Ça agite beaucoup les réseaux sociaux», ajoute Thomas Sotto. Faisant mine de ne pas se démonter, Didier Désert répond : «J’espère que les réseaux sociaux pourront admettre qu’à notre époque, un mari et une femme puissent ne pas forcément partager les mêmes convictions.» Pas de chance pour lui, le compte Twitter Balance ton média a apporté une précision de taille : Didier Désert n’est pas seulement l’époux de Florence Berthout. Il a aussi été son remplaçant en tant que délégué de droit du conseil municipal pour les sénatoriales en 2017.
Pour ce qui concerne les convictions politiques différentes de son mari … pic.twitter.com/qPUYA5Sue7— BalanceTonMedia (@BalanceTonMedia) January 10, 2020
Avec cette nouvelle tempête médiatique, l’image de Léa Salamé est donc à nouveau mise à mal, quelques jours après son interview à Beyrouth avec le milliardaire Carlos Ghosn, qui s’est récemment évadé du Japon où il était assigné à résidence. Une évasion qualifiée de «fascinante» par la journaliste dont l’entretien avec l’homme d’affaires a été jugée très complaisante par les observateurs et un certain nombre de journalistes.
▶️Un syndicaliste qui défend un droit constitutionnel Journalistes ou porte porte-paroles gouvernementaux 🤔 pic.twitter.com/tsULv9Gk6B— CGT TUIFRANCE (@CgtTuifrance) January 9, 2020
a par exemple tweeté le chroniqueur humoriste Guillaume Meurice.